Nos technologies

Eau
Air
Électricité

Pompe à chaleur à absorption

La pompe à chaleur à absorption est un équipement qui vient s’associer à un système de production de chaleur (réseau de chaleur, chaufferie bois, chaufferie gaz). Celui-ci permet, à partir d’une énergie primaire, de produire du froid pour la déshumidification thermodynamique de la halle bassin mais également de la chaleur pour le chauffage des locaux et de l’eau des bassins. Le système améliore de manière considérable le rendement thermique des installations équipées. Au centre aquatique de Nevers, livré en 2019, 10 110 tonnes de CO2 (soit 3 930 trajets aller-retour Paris-New-York) et 200 000 € seront ainsi économisés sur 30 ans, avec un coût initial d’installation de 75 000 €, soit un retour sur investissement inférieur à 8 années.

Récupération de chaleur sur les eaux usées

La récupération de chaleur sur les eaux usées des douches ou des pédiluves se fait par l’intermédiaire d’un échangeur statique. Ce système permet des gains énergétiques sans maintenance puisque le système est entièrement statique et ne nécessite ni consommable ni coût énergétique. Au centre aquatique de Tain-l’Hermitage, livré en 2016, la récupération de chaleur sur les eaux usées des douches permet un gain énergétique de 35 Mwh/an. 46 000 € seront ainsi économisés sur 30 ans. Le système sera rentabilisé au bout de 10 années.

Désinfection à l'ozone

L’ozone a un pouvoir de désinfection en détruisant l’ensemble des polluants présents dans l’eau (virus, bactéries, matières organiques, etc.). Il est jusqu’à 10 fois plus puissant que le chlore et est à ce jour le désinfectant le plus puissant qui existe. L’intégration d’un système de désinfection à l’ozone traitant une partie des eaux filtrées réduit significativement les effets néfastes du chlore (odeurs, irritation des muqueuses) et détruit les chloramines, permettant ainsi la réduction d’apport d’eau d’environ 25% par rapport à une solution standard sans traitement à l’ozone. La qualité d’eau et d’air s’en retrouve donc saisissante en comparaison avec une installation traditionnelle fonctionnant exclusivement au chlore. Ici, l’utilisation du chlore se fait uniquement pour obtenir un résiduel minimum réglementaire qui rendra l’eau désinfectante. Au centre aquatique de Limoges, livré en 2015, 225 000 m³ d’eau seront économisés sur 30 ans (soit 1,3 million de baignoires de 170 litres).

Pompe à chaleur sur géothermie

La géothermie baisse drastiquement la part d’énergie fossile dans le système de production de chaleur tout en réduisant le coût d’exploitation du bâtiment, générant un gain environnemental important. La source d’eau est généralement récupérée dans une nappe mais c’est également possible grâce à une installation de géothermie sur sondes. Il n’est pas nécessaire de puiser l’énergie dans une très grande profondeur puisque 15-20 mètres suffisent largement à couvrir les besoins des centres aquatiques. C’est donc une ressource énergétique à la fois : locale, qui ne nécessite pas de transport, et renouvelable, sans déchet et avec des émissions carbone réduites. La part de gaz, qui est très minoritaire puisqu’elle ne fonctionne qu’en situation de secours et en appoint de la géothermie, peut s’appuyer sur une chaudière à condensation à haute performance. Au centre aquatique de Saint-Amand-les-Eaux, livré en 2014, 29 000 tonnes de CO2 (soit 290 000 000 km en Clio = 7 250 fois le tour de la Terre) seront ainsi économisées sur 30 ans.

Chaudière biomasse

La chaudière biomasse utilise un combustible organique végétal pour la production de chaleur. Il peut revêtir différentes formes (plaquettes forestières, pellet…). Le bois sous forme de plaquettes forestières constitue la ressource biomasse souvent retenue. L’émission de CO2 est divisée par 18 par rapport à une solution 100% gaz. L’intérêt, outre l’impact écologique, est la stabilité du coût du bois dans le temps par rapport à des énergies fossiles qui ont tendance à augmenter en fonction de contextes géopolitiques plus ou moins tendus. Au centre aquatique de Basse-Goulaine, livré en 2013, 10 000 tonnes de CO2 seront économisées sur 30 ans par rapport à une solution 100% gaz (soit 100 000 000 km en Clio = 2 500 fois le tour de la Terre).

Diffuseur de lumière naturelle

La lumière naturelle possède deux vertus majeures dans la construction d’équipements. Elle ne consomme pas d'énergie et ses sources requièrent peu de maintenance. Il est donc intéressant de la faire parvenir dans les pièces et locaux aveugles. Autre atout non négligeable, le confort est bien supérieur pour les utilisateurs lorsque le bâti est baigné par la lumière naturelle au lieu d’une lumière artificielle.

Déshumidification thermodynamique

La déshumidification thermodynamique (via une pompe à chaleur à absorption ou eau-eau sur nappe) associée à une centrale de traitement d’air de la halle bassins permet de faire des économies d’énergie considérables. L’intérêt de ce type de système est de limiter au strict minimum réglementaire, et, pour la préservation du bâti construit, l’air neuf extérieur en maîtrisant l’humidité dans la halle bassins. Cette humidité captée par la centrale de traitement d’air est restituée sous forme d’énergie pour, d’une part, chauffer la halle bassins et, d’autre part, chauffer l’eau des bassins. Au centre aquatique de Vendôme, livré en 2019, les économies prévues sur 30 ans comportent 40% de baisse de consommation d’énergie par rapport à une solution sans déshumidification thermodynamique de l’air (modulation d’air neuf et chaufferie gaz) et 2 M€.

Panneaux photovoltaïques

Grâce à des matériaux dits « semi-conducteurs », les panneaux photovoltaïques produisent de l'électricité sous l'effet du rayonnement solaire. Les cellules qui les composent transforment l’énergie solaire en un courant continu. Les toitures des équipements sont particulièrement adaptées à la pose de panneaux photovoltaïques pour orienter le bâtiment vers plus d’autonomie énergétique.
L’énergie peut être, au choix, soit autoconsommée sur le site soit revendue. Rien n’est prédéfini et ce choix se fait suivant chaque installation.

Solaire hybride / moquette solaire

Le panneau solaire hybride est un module intégrant un système solaire photovoltaïque et un système solaire thermique. Le module hybride permet de produire de l’électricité et de la chaleur en exploitant les ressources du rayonnement solaire. C’est un système d’appoint à la production d’électricité et de chaleur. Autre alternative, la moquette solaire facilement déployable qui permet de chauffer l’eau des bassins. Ce type de moquette couplée à un système de pompe à chaleur permet d’atteindre des rendements importants en fonction de la localisation.

 

Filtration de l’eau des bassins avec un média à bille de verre

Ce type de filtration est de plus en plus utilisé en France en remplacement du sable. La bille de verre a une performance de filtration plus élevée que le média à sable (15 microns), ce qui permet d’obtenir une eau de meilleure qualité pour les utilisateurs. De plus, avec cette technologie, les produits chimiques, comme la floculation, ne sont plus nécessaires. C’est une solution simple, car ce média s’utilise avec le même type de filtre qu’avec un média sable (remplacement du média sable par du verre). Les économies d’eau et d’énergie sont importantes car avec ce média les contre-lavages de filtres, très consommateurs, sont nettement moins fréquents. Ce type de média associé à un système d’ultrafiltration des eaux de lavage des filtres débouche sur des gains en eau et en énergie très importants.

Ventilation double-flux

Ce type de ventilation, aujourd’hui de plus en plus répandu, réduit la facture énergétique et améliore la qualité de l'air ainsi que le confort de l’usager. Le système permet, par le biais d'un échangeur (à plaques, caloduc ou à roue), de récupérer la chaleur de l'air extraite pour la transférer à l'air soufflé. La récupération de l’énergie est conséquente (jusqu’à 90%). Il n'y a pas de mélange entre l'air extrait et l'air soufflé mais un simple échange de chaleur, ce qui maintient une grande qualité sanitaire de l’air pour les utilisateurs.

Approvisionnement en eau neuve depuis un lac ou depuis une nappe phréatique

Le réseau d’eau potable est oublié au profit d’un lac ou d’une nappe phréatique. Après traitement adapté, l’eau extraite est utilisée pour remplir et renouveler l’eau des bassins, l’arrosage des espaces verts et le lavage des sols. Au centre aquatique de Libourne, elle provient du lac des Dagueys : c’était en 2021 une première en France. Les économies prévues sur 30 ans y sont de l’ordre de 813 000 m³ d’eau (soit 2 710 000 baignoires de 300 litres) et de 2,8 M€.

Chaudière à gaz à condensation

Pour produire de la chaleur, la chaudière à gaz à condensation brûle du gaz. Surtout, elle récupère une énergie non négligeable : la chaleur dégagée par la condensation de la vapeur d’eau présente dans les fumées de combustion. Cela améliore considérablement le rendement et la performance des installations de chauffage.

Électrolyse au sel

L’électrolyse au sel produit du chlore in situ, permettant à un équipement d’être complètement autonome. Finies les livraisons de produits chimiques ! Ce système a des avantages très conséquents puisque le chlore sera désormais produit en fonction de la demande (c’est-à-dire de la pollution des bassins), ce qui le rendra plus efficace et moins néfaste pour les utilisateurs (odeurs, chloramines, etc.). L’eau est moins agressive car la consommation d’acide est réduite d’environ 15%. En exploitation, les risques d’accident sont inexistants puisque le technicien manipule uniquement des sacs de sel alimentaire et non plus du chlore.

Filtration de l’eau des bassins avec un média sable et hydro-anthracite

Ce type de filtration est un grand classique en France et le plus répandu. L’avantage de ce système réside dans son faible coût d’investissement et sa facilité de mise en œuvre et d’exploitation. La performance de filtration est cependant standard (40 microns). Associé à une floculation efficace, ce seuil de filtration peut être amélioré. Le coût d’exploitation en eau et en énergie qu’implique cette solution tend à disparaître avec les objectifs de performance élevés des nouvelles installations.

Filtration de l’eau des bassins avec un média à diatomée

La poudre de diatomée est un média filtrant à base de micro-algues. La technologie consiste à faire passer l’eau des bassins dans le filtre inox à plateaux rempli de diatomée. Les avantages de ce média sont nombreux : réduction de la surface de local technique nécessaire, performance de filtration élevée (1 micron), système entièrement automatisé, filtre à durée de vie très importante, économies d’eau et d’énergie importantes. Il nécessite en revanche une bonne connaissance du procédé et des réglages fins. L’inconvénient est son coût d’investissement initial plus important qu’une solution standard. Cette technologie n’est par ailleurs pas adaptée aux petits bassins.

Filtration de l’eau des bassins avec un média à membrane céramique à carbure de silicium

La filtration par membrane céramique est une nouvelle technologie nous arrivant du Danemark. La technologie consiste en faire passer l’eau des bassins à travers plusieurs membranes céramiques à base de carbure de silicium. Les avantages de ce média sont nombreux : réduction de l’espace nécessaire pour les locaux techniques, économies d’eau, réduction des coûts de fonctionnement, meilleure qualité d’eau (filtration à 1 micron) car l’ensemble des particules est retenu par le système de filtration automatisé. La qualité d’eau en sortie du filtre étant améliorée, la réduction des produits chimiques est importante pour le chlore. L’acide est inexistant pour la floculation. Au centre aquatique de Libourne, livré en 2021, la membrane céramique permettra ainsi, sur 30 ans, une économie de 225 000 m³ d’eau (soit 750 000 baignoires de 300 litres) et 610 000 €.

Filtration de l’eau des bassins avec un média à perlite

La filtration à perlite est une technologie récente. Le média filtrant à perlite est une roche volcanique qui est disposée dans un filtre acier composé d’un système de nettoyage automatique et d’une armoire de commande. Les avantages de ce média sont nombreux : média filtrant naturel, coût du média très faible, qualité de filtration incomparable (1 micron), consommation d’eau réduite de 90% par rapport à une solution sable. Le système est très simple d’utilisation et entièrement automatisé. Cette technologie permet de se passer de produits chimiques comme la floculation, du fait de sa capacité à retenir les particules supérieures à 1 micron. De la même manière que les solutions de filtration en céramique et diatomée, la filtration à perlite nécessite des surfaces techniques faibles, ce qui la rend très attractive notamment dans les établissements qui n’ont pas de réserves foncières suffisantes (bâtiment existant par exemple).

Récupération d’eau

La récupération des eaux de pluie permet de limiter la consommation d’eau de ville. Le système est relativement simple car il consiste en un réseau, une bâche de récupération et un système de surpression vers les différents points de distribution. Ces derniers peuvent être multiples : WC, urinoirs, robinets de nettoyage des sols, arrosage extérieur, lavage des voiries. Outre la récupération des eaux de pluie, il est également possible de récupérer, en complément, l’eau des pédiluves au moyen d’un système de filtration et de chloration strict.

Ultrafiltration des eaux de lavage des filtres

L’ultrafiltration des eaux de lavage des filtres est un procédé permettant la récupération des eaux de contre-lavage des filtres de baignade, qui représentent à elles seules environ 30% de la consommation d’eau d’une piscine. Sur ces 30%, l’ultrafiltration va permettre d’en récupérer jusqu’à 90%, ce qui représente – pour une piscine qui consomme 20 000 m³ d’eau par an – une économie d’eau annuelle de 5 400 m³. Le procédé technique est le suivant :  lors d’un lavage de filtres, plutôt que d’envoyer ses eaux sur le réseau d’eau usée, l’eau est récupérée dans une cuve dite « eau sale ». Cette eau est ensuite dirigée vers un skid d’ultrafiltration qui va filtrer cette eau sale pour la rendre propre. Une fois passée par le skid, l’eau est renvoyée vers la cuve dite « eau propre ». Cette eau propre servira à contre-laver l’eau du prochain lavage de filtre et ainsi de suite.
Ce système est adapté aux systèmes de filtration traditionnels type sable et bille de verre mais n’a plus d’utilité dans le cas de systèmes à perlite, diatomée ou céramique, la consommation d’eau de ces filtres étant déjà par nature très faible.

Gestion technique du bâtiment

L’installation d’une gestion technique du bâtiment permet à un opérateur de gérer à distance l’ensemble des installations techniques. À partir d’un poste informatique, l’opérateur a accès à l’ensemble des relevés de consommation, des alarmes, des retours de défaut des équipements, des points de consigne qu’il peut modifier ou non. L’opérateur gagne donc du temps dans le traitement des données, ce qui lui permet d’attribuer ce temps à l’amélioration de la performance de l’installation. Ce type de système devient indispensable pour les installations de taille moyenne et importante.

Puits canadien / provençal

Le principe du puits canadien/provençal est de faire circuler l’air neuf de ventilation dans un conduit enterré grâce à un ventilateur, avant de l'insuffler dans le bâtiment.
En hiver, l’air se réchauffe au cours de son parcours souterrain. Les besoins de chauffage liés au renouvellement d’air des locaux sont alors réduits et le maintien hors gel du bâtiment est assuré. Le puits est alors dit puits canadien.
En été, l’air extérieur profite de la fraîcheur du sol pour se refroidir et arriver dans le bâtiment durant la journée à une température inférieure à la température extérieure. Le puits est alors dit puits provençal.
Couplés à une ventilation double-flux, les conduits géothermiques exploitent la température relativement stable du proche sous-sol, qui varie entre 12 et 15°C à 1,5 m de la surface, pour rafraîchir (très efficacement) en été, ou réchauffer en hiver l'air neuf de l'extérieur.
Le puits canadien se présente comme une solution intelligente et citoyenne de récupération d’énergie sur le poste ventilation et permet, en été, un rafraîchissement naturel.

Réseau de chaleur urbain

Ce réseau a l'avantage dans la majorité des cas de proposer un taux d'ENR important. Fonctionnant généralement au bois ou, selon les régions, via une géothermie profonde, il est couplé (mixte énergétique) à des systèmes de récupération de chaleur (exemple : data center, usine d'incinération de déchets) et à des systèmes plus traditionnels (gaz, gaz vert) pour assurer une continuité de services 24h/24. L'intérêt majeur de ce réseau est sa performance à long terme car il est exploité et suivi en permanence. Le coût de son énergie est compétitif par rapport à des productions de chaleur décentralisées de par ses volumes d'énergies distribués. L'inconvénient est que le réseau de chaleur est seulement rentable dans les villes denses et très denses.